Rebecca Nicais
L’auteure
Influences
je suis née à Anderlecht, le 5 novembre 1950, d’une mère hollandaise et d’un père français.
La guerre encore proche dans les propos de mes parents marqua une partie de mon enfance, hanta parfois mes rêves. Malgré sa nationalité, ma mère adorait la langue française, la préférant de loin au néerlandais. Aussi, ai-je grandi dans un environnement baigné de culture française. Mes parents appréciaient les arts et la musique, emmenaient leurs enfants découvrir les musées, visiter châteaux, églises, chapelles et autres trésors architecturaux. Grâce à mon père, nous marchions beaucoup en pleine nature. Il nous aidait à reconnaître les fleurs, les plantes, les baies sauvages lors de nos promenades dans les bois. Le dimanche, il écoutait pendant des heures ses disques, composant un véritable programme adapté à ses humeurs ou à la saison, mêlant compositeurs baroques, romantiques à de la variété ou des airs du folklore populaire. Le soir, je m’endormais aux accents de la Traviata ou de Don Juan.
Une révélation : la lecture
L’apprentissage de la lecture bouleversa ma vie, m’enthousiasma et m’ouvrit les portes d’un univers enchanté dans lequel je me suis jetée avec délectation. Je ne l’ai jamais quitté , il a nourri mon imaginaire et me procure toujours autant de plaisir.
Adolescente, tout mon argent de poche passait dans l’achat de livres avec une prédilection pour les auteurs classiques, la littérature française mais pas seulement. Colette reste ma préférence, si pas ma référence.
Une passion : l’écriture
Très vite, j’ai réalisé que j’aimais autant écrire que lire. Inventer des histoires, jouer avec les mots, en découvrir de nouveaux, ne pas se répéter dans une même phrase, multiplier les synonymes, veiller à cultiver un style fluide, élégant, mais non pédant.
Je tente, avec mes petits moyens, de défendre la beauté, la richesse, la complexité de la langue française.